Et voilà.
Périscopages 2008 a commencé ce week-end.
Inauguration des expositions consacrées à 20 ans de graffiti, Nylso et Misma qui durent jusqu'au 8 juin et auxquelles s'ajoutent celles de Benoît Jacques, Alice Lorenzi et Vincent Fortemps (déjà fêtées ou en passe de l'être).
J'étais le week-end précédent à Cholet où René Vautier - très en verve - a déployé ses talents et son expérience de narrateur. Il m' a appris à cette occasion que Jean Scotto, curé pied-noir (re)mis en scène dans D'Algérie, avait contribué à diffuser certains de ses films - pour beaucoup censurés ou simplement dénués de tout visa officiel - vers l'Amérique du Sud.
Son film Afrique 50, commandé au départ par la Ligue de l'Enseignement, allait devenir le premier film français anticolonialiste et conduire son auteur à être condamné à un an de prison ainsi qu'à une course poursuite rocambolesque en Afrique de l'Ouest puis en France. A ce jour, bien que dorénavant diffusé à l'étranger par certaines ambassades françaises, il ne dispose toujours d'aucun visa mais ces nombreuses diffusions militantes comptabilisent plus d'un million de spectateurs.
Périscopages 2008 a commencé ce week-end.
Inauguration des expositions consacrées à 20 ans de graffiti, Nylso et Misma qui durent jusqu'au 8 juin et auxquelles s'ajoutent celles de Benoît Jacques, Alice Lorenzi et Vincent Fortemps (déjà fêtées ou en passe de l'être).
J'étais le week-end précédent à Cholet où René Vautier - très en verve - a déployé ses talents et son expérience de narrateur. Il m' a appris à cette occasion que Jean Scotto, curé pied-noir (re)mis en scène dans D'Algérie, avait contribué à diffuser certains de ses films - pour beaucoup censurés ou simplement dénués de tout visa officiel - vers l'Amérique du Sud.
Son film Afrique 50, commandé au départ par la Ligue de l'Enseignement, allait devenir le premier film français anticolonialiste et conduire son auteur à être condamné à un an de prison ainsi qu'à une course poursuite rocambolesque en Afrique de l'Ouest puis en France. A ce jour, bien que dorénavant diffusé à l'étranger par certaines ambassades françaises, il ne dispose toujours d'aucun visa mais ces nombreuses diffusions militantes comptabilisent plus d'un million de spectateurs.